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jeudi 25 avril 2013

Notre vision du télétravail

A l'heure où la demande de performance s'accélère, dans un environnement mondialisé, tourné vers la compétition, Oracle a mis en place des outils et une infrastructure qui permettent de faire travailler en bonne intelligence des employés répartis dans presque tous les pays du monde.

Le travail à distance est bien un formidable outil de productivité.

Le télétravail ajoute à cette efficacité une amélioration de la qualité de vie de l'employé. La CFTC, qui défend les valeurs humaines dans l'environnement professionnel, s'est donc penchée sur la question et ce, dès le pilote mis en place en 2010 par Oracle France.

MESURES D'AMELIORATION DU TELETRAVAIL ---                                                                

Cette expérience de 3 ans nous permet de faire un premier point sur ce qui, selon les remontées des collaborateurs, pourrait être amélioré : 

1- La mobilisation d'une partie de l'habitation de l'employé par le télétravail : Il faut remarquer que même les assistantes maternelles possèdent dans leur convention une indemnité d'entretien pour l'utilisation de leur domicile à des fins professionnelles ... 

    => La CFTC demande à ce qu'une prime soit mise en place pour couvrir les frais d'utilisation d'une partie de l'habitation de l'employé,

    2- La validation de l'avenant par le supérieur hiérarchique du département : Cette demande alourdit considérablement la procédure, surtout quand ledit supérieur est basé dans un autre pays où ce type de demande lui est totalement étranger.

      => La CFTC demande que le télétravail soit un arrangement entre le manager, le collaborateur direct et la RH,

      3- La rupture de l'avenant par le manager dont l'effet est immédiat : Il s'agit d'une véritable épée de Damoclès au-dessus de l'employé.

        => La CFTC demande à ce que cette clause soit changée en une période de 1 mois pour permettre aux employés d'organiser leur vie personnelle au regard de ce changement majeur de leurs contraintes professionnelles,

        La CFTC voit aussi d'autres pistes qui ne sont pas creusées par le management :

        - Le fait de travailler de chez soi permet de repenser les horaires de l'employé pour y insérer ses contraintes personnelles. Les collaboratrices/collaborateurs (en contrat heure)  interrogés seraient d'accord pour commencer plus tôt (8h) par des tâches à faire seul, mais s'arrêter une demi-heure pour emmener ses enfant à l'école, ou terminer plus tard (19h) si ils ont une coupure en cours de journée permettant d'aller les chercher,

        => La CFTC demande à évaluer la possibilité d'une plus grande flexibilité d'horaire dans le respect du temps de travail journalier,

        - Des pilotes sont en cours chez de très grandes sociétés comme Renault où certains employés ont choisi de partir à 100 ou 200 km de Paris. Cela représente une amélioration de la qualité de vie et une augmentation du pouvoir d'achat car les prix sont moins élevés en province,

        => La CFTC demande à évaluer la possibilité de privilégier le télétravail lorsque le domicile est à plus de 20 km de l'agence la plus proche.

        - Les avantages des deux parties sont immenses, mais pour cela il faut repenser les habitudes de travail, former tout le monde à la webconférence, utiliser les outils de présence comme le chat, les réseaux sociaux internes pour communiquer et travailler efficacement tous ensembles.

        MESURES POUR LES NON-TELETRAVAILLEURS ---                                                              

        Il ne faut pas oublier les collaborateurs qui n'ont pas fait ce choix du télétravail ou ne peuvent pas le faire !

        Ainsi, pour cette population (refus du management, raisons business, appartement trop petit, autres raisons personnelles, ...), la CFTC demande :

        - que le temps de trajet soit considéré comme du temps de travail,
        ou
        - une prise en charge des accès routiers rapides (tunnels, routes à péage, ...),
        ou
        - une participation aux frais d'essence,
        et
        une prime au co-voiturage.

        mercredi 17 avril 2013

        Négociations Annuelles Obligatoires FY14 : nos revendications



        La première réunion NAO (Négociations Annuelles Obligatoires) a eu lieu le 21 mars 2013 entre la Direction et les Syndicats. 

        Afin d'analyser au mieux la situation des collaborateurs masculins et féminins dans l'entreprise (emplois, qualifications, salaires), nous avons demandé à la Direction les compléments  d'information  suivants :

        - salaires de base au 31/12/12 par Level, par Lob et par métier
        - évolution des salaires de base sur 5 ans (jusqu'au 31/12/12) par Level, par Lob et par métier
        - salaires OTE (fixe + variable) au 31/12/12 par Level, par Lob et par métier
        - évolution des salaires OTE sur 5 ans (jusqu'au 31/12/12) par Level, par Lob et par métier
        - objectifs et réalisés annuels (sur 5 ans) par Lob
        - nombre de jours moyens travaillés, par métier (pour les employés en contrat jour)

        Chaque Organisation Syndicale Représentative peut proposer des demandes d'améliorations à la Direction en vu d'arriver à un accord final NAO. Nos revendications sont exprimées dans le document CFTC-NAO-Avril2013.pdf (accessible uniquement depuis notre blog).

        Pour l'essentiel, celles-ci portent sur :

        - les salaires 
        - les grades
        - les objectifs individuels (goaling)
        - les conditions de travail et avantages sociaux
        - l'égalité homme/femme
        - les juniors & les seniors dans l'entreprise (contrat Génération*)

        (*) : dispositif d'aide à l'emploi visant à créer des binômes jeune-senior pour encourager l'embauche des jeunes et garantir le maintien dans l'emploi des seniors, tout en assurant la transmission des compétences


        mercredi 10 avril 2013

        A & C : status quo

        Nous rappelons ici un certain nombre de circonstances qui place la population A & C (Alliance et  Channel) sur un mauvais pied d'estale pour la fiscale en cours :

        - nous apprenons à 6 mois du départ de la fiscale 2012-2013 que les collaborateurs d'A & C n'ont toujours pas perçu leurs goals : la CFTC s'exprime alors en premier lors d'une séance CE et demande déjà à cette époque réparation sur le premier quarter (règlement du variable de Q1 ou avances sur commission) (cf le compte rendu de CE du 18 septembre 2012)
        - la CFTC réitère sa demande lors du CE du 22 octobre 2012 (cf le compte rendu du CE à la même date) portant sur le versement à 100% de Q1 sans obtenir de réponse concrète
        - la CFTC alors écrit dans son blog en décembre, alors que la situation ne s'est toujours pas améliorée, que la réparation doit être à hauteur de 70% du variable sur les 2 premiers quarters passés 
        - entretemps, le goaling arrive mais avec des métriques non objectives et de fait non applicables (MBO) portées sur 30% du variable ce qui empêche les ICs de travailler efficacement sur leurs périmètres respectifs
        - en mars, la RH tient pour acquis le paiement à 100 % des MBO (30% des 30% de variable - pour une rémunération fixe-variable à 70-30 -, soit 9% réel du variable) sans compenser le préjudice de la signature tardive des T & C (soit à 6 - 7 mois du départ de la fiscale !) ; ce paiement est sous-tendu par la décision d'acceptation à l'Europe d'un tel provisionnement ...

        Devant ces circonstances, la CFTC reste mobilisée et réitère sa demande auprès des RH pour compenser ce non respect de la mise en place des objectifs quantitatifs et qualitatifs, dans un délai respectable, permettant à chaque IC de travailler sur des objectifs concrets.

        mardi 2 avril 2013

        Permis de conduire



        Pour tout salarié dont la possession d'un permis de conduire est nécessaire pour l'emploi qu'il occupe, la perte ou la suspension dudit permis entraine des incidences. 

        Conformément aux dispositions figurant au sein du code de la route (art. L 223-7 du Code Pénal), l'employeur ne peut pas par lui-même rechercher les informations du nombre de points (par exemple) du permis d'un salarié. D'autre part si l'employeur n'observe pas ces dispositions il est pénalement sanctionné (art. L 226-18 du Code Pénal).

        L'employeur peut demander la possession du permis de conduire dès lors qu'il est nécessaire pour l'emploi occupé. Cette obligation de l'employeur doit se faire dans le respect du principe général du droit au respect de la vie privée  du salarié et des dispositions du code de la route. Une clause peut être convenue de montrer et de faire une copie (par exemple une fois / an) du permis de conduire des salariés concernés au service des ressources humaines, celui-ci "stockant" le document dans le dossier du salarié.

        Dans le cadre de ce qui a été demandé sur ce sujet par les RH Oracle, la CFTC :

        • préconise de mettre en place un système de vérification des permis de conduire directement en France,
        • demande la mise en place de canaux sécurisés pour le transfert de ces données personnelles,
        • demande un délai supplémentaire de 2 semaines pour montrer à la RH France le document souhaité,de simplifier la procédure et regrouper la demande.
        • tient au respect du principe général du droit et au respect de la vie privée.

        La CFTC : irremplaçable et toujours représentative !


        29 mars 2013 - Pantin

        Le Haut Conseil du Dialogue social s'est réuni ce matin pour annoncer l'audience de chaque syndicat au niveau national et par branche à partir des résultats des élections professionnelles. La CFTC remercie l'ensemble des salariés qui lui ont accordé leur confiance durant toute l'étendue du 1er cycle de 2009 à 2012, et ses militants qui chaque jour portent les valeurs de la CFTC. 

        Avec une audience de 9,3 %, la CFTC se réjouit de ce score qui lui permet de rester représentative et de prendre part aux négociations interprofessionnelles et par conséquent participer au dialogue social national, durant les quatre prochaines années.  

        La CFTC continuera à défendre tous les salariés, à conforter ses points forts et à se développer en prolongeant ainsi la dynamique mise œuvre depuis près de 100 ans. 

        Par le travail des équipes de terrain et leur implication au quotidien, la Confédération était persuadée de conserver sa représentativité malgré les attaques de toute sorte.

        La légitimité de la CFTC qui repose aussi sur son histoire, les avancées sociales auxquelles elle a contribué et sa conception du syndicalisme fondée sur des valeurs de dignité et de respect de la personne humaine, s'en trouve renforcée. La CFTC est un syndicat de conciliation et de dialogue, qui prend en compte les préoccupations de l'Homme dans sa globalité et de sa famille, tout au long de sa vie, et le replace au centre du système économique.

        Dans le contexte de crise actuelle, les salariés ont besoin d'une organisation constructive et déterminée. La CFTC a toujours tenu ce rôle, c'est pour cette raison qu'elle continuera d'être proche des préoccupations des salariés, d'agir et de progresser.